Affectation 93

Qui est nommé dans la ville des Ulis (Essonne) ?

C'est pas le 93 !

C'est le 91...
Tu es PLP Lettres/histoire-géo?

Mea Culpa, c'est bien le 91. C'est une amie qui est nommée là-bas et qui voudrait savoir comment est le LP ? Craignos ou pas ?

Les Ulis a une réputation un peu difficile, mais je ne connais pas personnellement, et encore moins le LP.

connais pas et pas envie de connaître...
Quel que soit l'endroit, être PLP dans l'académie de Créteil est difficile (sauf rares exceptions: formations sélectives)

C'est l'académie de Versailles (91).

oeuf corse
Versailles aussi, c'est dur.

Que mettez-vous derrière le mot "dur" ? Est-on accueilli par un jet de pierres le matin ? Y-a-t-il une ambiance délétère ?
Comme en médecine avec l'échelle de la douleur qui va de O à 10, combien vaut un LP classé "dur" ?
C'est une question de subjectivité, tout dépend aussi du travail en équipe qui permet de mieux cerner les élèves difficiles.

difficile de classer ça sur une échelle, puisque l'état d'esprit dans lequel on aborde son boulot dans ce type d'établissement fait toute la différence. J'ai connu de 3 à 9 dans mon bahut pourri classé zone violence, 50% de réussite à des examens franchement pas sorciers (BEP). 9 cette année; j'ai plus supporté la nonchalance de la direction que j'aurais préféré allumer au lance-flamme. 3 quand on se sent soutenu et qu'il n'y a "que" 2 ou 3 (très) pénibles dans une classe et qu'on arrive à contrôler le reste et à faire bosser la classe sans qu'il se mettent à circuler en cours, à ouvrir les fenêtres pour lancer des trucs par exemple (vécu cette année).
Les années à "3" se vivent bien, sauf quand une pétasse d'IPR se pointe et te dit que t'es trop nulle et que tes élèves n'apprennent rien. Là c'est la déprime pendant 10 jours.
Il y aura toujours des collègues avec qui tu t'entendras bien et qui te soutiendront moralement. J'ai connu trois LP et j'ai toujours eu des collègues sympas. Et des pas sympas aussi, mais ceux-là, on n'est pas obligé de leur parler!

Après une visite de l'IPR qui se passe mal, il ne faudrait surtout pas déprimer. Qu'ils prennent nos élèves pendant une heure et ils verront ce que nous vivons sur une année. Ils se la pètent à cause de leur statut. Quant à la direction, ce sont des carriéristes de première qui ne veulent surtout pas de vagues dans leur établissement pour avoir l'assurance d'une bonne affectation lors de leur mouvement, leur bâton de maréchal en somme. On fait notre boulot du mieux que l'on peut, on ne vole pas notre salaire alors pour le reste il ne faut surtout pas se prendre la tête et prendre du recul par rapport à ce métier basé sur la relation humaine.