Bilan lettres-histoire

dame margot a écrit:

MOn plan en français : 1) Un monologue lyrique, 2) un monologue délibératif, 3) un monologue tragique.

Je le trouve bien ton plan. J'ai également parlé de monologue délibératif pour ma première partie. Mais bon, je ne pense pas avoir fait un commentaire génial...
Quelles sont tes sous parties pour le monologue délibératif ?

en français:

1 la figure du perso tragique
A monologue lyrique
B expression d'un combat intérieur (perso tiraillé par oppositions)
C une impuissance teintée de soumission

2 une révélation destructrice
A une révelation dans le HIC et ne NUNC (discours)
B une révélation destabilisante (profusion marqueurs énonciatifs qui lancent perso ds confusion et même lecteur "nous")
C une révélation emprisonnante (effet clausule système en boucle le héros ne s'en sort pas de son discours)

3 les enjeux d'un tel monologue
A opp valeurs amour/pouvoir (entre Antiochus et Titus mais bon pas grd chose à dire)
B le monologue d'Antiochus: un texte à lire

Voilà! je ne sais pas trop si çà se tient bien, la première partie oui après la suite je ne sais pas du tout j'étais très contente au brouillon mais lors de la mise à l'écrit moyen moyen)

Je le trouve bien ton plan. J'ai également parlé de monologue délibératif pour ma première partie. Mais bon, je ne pense pas avoir fait un commentaire génial...
Quelles sont tes sous parties pour le monologue délibératif ?[/quote]

A) les systèmes d'oppositions et les interrogations
B) Une argumentation latine (exorde, narration, confirmation, réfutation, peroraison), mais je ne suis pas sûre que ca en soit vraiment une maintenant.

angelique a écrit:

en français:

1 la figure du perso tragique
A monologue lyrique
B expression d'un combat intérieur (perso tiraillé par oppositions)
C une impuissance teintée de soumission

2 une révélation destructrice
A une révelation dans le HIC et ne NUNC (discours)
B une révélation destabilisante (profusion marqueurs énonciatifs qui lancent perso ds confusion et même lecteur "nous")
C une révélation emprisonnante (effet clausule système en boucle le héros ne s'en sort pas de son discours)

3 les enjeux d'un tel monologue
A opp valeurs amour/pouvoir (entre Antiochus et Titus mais bon pas grd chose à dire)
B le monologue d'Antiochus: un texte à lire

Voilà! je ne sais pas trop si çà se tient bien, la première partie oui après la suite je ne sais pas du tout j'étais très contente au brouillon mais lors de la mise à l'écrit moyen moyen)

Il est super ton plan!!! J'ai oublié moi l'opposition entre amour et pouvoir!!!

Je ne suis pas sûre qu'il soit super car à la rédaction cela me semblait creux.
et vous, les autres que se soit en géo ou en français?
bisou bisou

Pour le délibératif, j'ai parlé surtout de l'expression du doute en m'appuyant sur les modalités interrogatives et exclamatives, et le jeu d'opposition en me basant sur les champs lexicaux afin de montrer le dilemme..

Pour le reste, j'ai parlé du chant de la douleur et de la construction pathétique du personnage. Enfin, j'ai fini par le fonctionnement particulier du monologue pour montrer le renoncement, etc.

Avez-vous parlé de pathétique?

mon plan sur le monologue:

I) Le monologue, mise en place de l'intrigue
a) Prolongement de la scène d'exposition
règle des 3 unités ect
b) Le monologue: fonction de double énonciation

II) Le personnage d'Antiochus et sa relation avec Bérénice
a) Un personnage amoureux et pathétique
b) Un personnage ambiguë et amour non partagé

III) Scène classique: fatalité et dilemne
a) Le dilemne du héros
b) La fatalité de la scène

Mon axe de lecture: comment Racine parvient à mettre en place les normes de la tragédie à travers cet extrait qui font de Bérenice une œuvre classique de la tragédie du 17eme siècle!

Salut Aeris-le-Cetra.
Je suis contente que tu aies parlé de pathétique, ça me rassure!

Tu as pris quoi en géographie?

coucou
Bah je l'ai trouvé très pathétique notre héros

En géo j'ai pris l'asie... j'ai failli pleurer de joie en voyant les sujets! J'étais pas du tout prête à faire une dissert sur l'histoire! Je pense d'ailleurs que ca a été!
Quand au commentaire en lettres... j'ai eu l'impression de pas avoir été super clair :/ Je me suis à moitié mélangé les pinceaux Donc je serais très contente si je m'approchais de la moyenne!

edit: je viens de trouver un plan d'une prof de français: http://www.yaronet.com/posts.php?sl=530&s=107897
Ca me rassure lol

Aeris_la_Cetra a écrit:

mon plan sur le monologue:

I) Le monologue, mise en place de l'intrigue
a) Prolongement de la scène d'exposition
règle des 3 unités ect
b) Le monologue: fonction de double énonciation

II) Le personnage d'Antiochus et sa relation avec Bérénice
a) Un personnage amoureux et pathétique
b) Un personnage ambiguë et amour non partagé

III) Scène classique: fatalité et dilemne
a) Le dilemne du héros
b) La fatalité de la scène

Mon axe de lecture: comment Racine parvient à mettre en place les normes de la tragédie à travers cet extrait qui font de Bérenice une œuvre classique de la tragédie du 17eme siècle!

Pas mal du tout à mon avis!
Toutefois, je m'interroge sur ton III) a) car pour moi il n'y a pas de dilemne justement. Ce n'est pas un monologue délibératif!

Ha si délibératif dans le sens où il essaie de se convaincre de ne pas avoir peur, qu'il n'a rien à perdre. Mais dilemne, non je ne vois pas.

Bah le coté fatalité et dilemne, c'est ce que j'ai ressenti à ma première lecture!
Le dilemne du héros, c'est qu'il faut qu'il choisisse entre partir et pas partir: dans les deux cas, il souffrira vu que si il part, il regrettera de pas lui avoir dit ses sentiments ou bien l'autre cas, il s'est déjà fait rejeter et que forcement, le résultat sera probablement le même!

Ha je ne l'ai pas lu ainsi! Pour moi la question posée est:
"Hé bien, Antiochus, es-tu toujours le même ?
Pourrai-je, sans trembler, lui dire : « Je vous aime ? » "

Donc, il s'agit pour lui de se retrouver, de rassurer son coeur agité. Pour moi il n'y a pas de débat: il a fait annoncé sa visite dans la scène 1, il sait qu'il y va puisque c'est l'objet de sa visite à la reine. Et la réponse à sa question est dans les deux derniers vers:

"Et que peut craindre, hélas ! un amant sans espoir
Qui peut bien se résoudre à ne la jamais voir ?"

il n'a rien à perdre (il s'est déjà essuyé un refus, souffre depuis 5 ans, n'a plus d'espoir et est déjà résolu à partir loin d'elle...) donc il faut cesser de se torturer et y parler à la reine calmement! Pour moi l'originalité de la scène réside dans l'absence de dilemne justement. C'est ce qui la rend si poétique aussi.

pour moi il y a dilemme, mais bon...

Pour l'asie, j'étais assez contente du sujet, comme tout le monde. J'ai été assez surprise par le sujet car je m'attendais à qql chose de plus difficile. Mais vu que la géo était très attendue, je crains qu'il y ait beaucoup de bonnes notes. La moyenne de l'admissibilité devrait donc être plus haute cette année autour de 9.5, je pense.

Cleofee, t'as fait quoi comme plan en français?

Ce n'est pas sûr : J'ai l'impression à vous lire qu'il y a beaucoup de gens justement qui ont fait impasse sur l'Asie, qui n'avaient pas la possibilité de renseigner une carte d'Asie et qui se sont rabattus sur la France en pensant mieux faire. S'il y a beaucoup de casse sur le sujet France, justement ceux qui sortiront du lot sur le dit sujet seront ceux qui maîtrisent parfaitement la question, et ce, par leur culture générale plus vaste et non par des révisions ponctuelles concernant la France. Mine de rien il ne semble pas évident ce sujet sur la France. Déjà s'il y en a qui ne maîtrisent pas les préfectures, ça fera désordre sur la carte /5 points. puis pour parler des métropoles françaises il fallait savoir définir les critères qui définissent une ville, puis une métropole. Il fallait aussi connaître les spécificités locales propres à tel ou tel endroit de la France, mais aussi des espaces européens de villes citées. C'est là aussi quelque chose de peu évident si la connaissance s'est limitée à des révisions ponctelles sur manuel scolaire. Parler des poncifs comme centre périphérie, l'exode rural, la ville de Paris qui rend la France macrocéphale, la diagonale du vide, les axes de communication et la proximité des frontières c'est le grand minimum, mais s'il n'y a pas de plus value les correcteurs risquent de lire beaucoup de copies clonées sans originalité. L'an dernier un des sujets d'histoire portait déjà sur l'évolution des villes au cours du siècle. J'imagine qu'ils n'attendaient pas une redite.
Sur les gens ayant pris le sujet Chine, à priori la plupart maîtrisent le sujet car pas effrayés par la carte ni les savoirs à mettre en jeu, donc il devrait y avoir de bons résultats globalement, mais s'il y en a moins que des autres, ça ne changera pas grand chose. D'autant qu'il ne fallait pas tomber dans l'écueil de traiter uniquement le pan économique, le sujet portait vraiment sur les dynamiques spatiales et les transformations réalisées sur le milieu.
De plus un sujet comme celui de français cette année nécessitait de bien faire ressortir les effets rythmiques, sonorités ou autres coupes judicieusement placées. Je ne suis pas persuadée que les sujets étaient plus simples que l'an dernier.

Oui, tu as sans doute raison. Et puis, je préfère croire que tu as raison.. Je n'ai pas tellement envie que la moyenne de l'admissibilité augmente.
Pour le français, le texte n'était pas si simple que ça. Il n'était pas évident de faire un plan en trois parties avec trois sous parties. Autour de moi, les gens ont l'impression d'avoir fait de la paraphrase, de ne pas s'etre suffisamment appuyés sur le texte. Quant aux rythmes, coupes, et tout ce qui est technique, même un littéraire peut avoir du mal. Mais au caplp, je ne pense pas qu'on soit pénalisé pour ça.

Enfin bon, on verra bien en mai.

Tu es prof en LP?

poupée a écrit:

pour moi il y a dilemme, mais bon...

Pour l'asie, j'étais assez contente du sujet, comme tout le monde. J'ai été assez surprise par le sujet car je m'attendais à qql chose de plus difficile. Mais vu que la géo était très attendue, je crains qu'il y ait beaucoup de bonnes notes. La moyenne de l'admissibilité devrait donc être plus haute cette année autour de 9.5, je pense.

Cleofee, t'as fait quoi comme plan en français?

Hé bien j'aurais fait:
Comment ce monologue situé dans l'incipit, donne-t-il en quelques vers tous les ingrédients qui feront le succès de cette tragédie? (Ou j'aurais peut-être centrer la problématique sur l'anti-héros sinon)
I. Un monologue qui remplit son rôle d'incipit (résume ce qui s'est passé avant, présente les personnages et les genre)
II. Anthiochus, modèle de l'anti-héros par excellence, "exemple infortuné"
III. Un monologue qui annonce l'une des plus poétiques tragédies françaises (éléments de métrique tournée sur la beauté des vers, qui montre que la pièce n'est pas centrée sur l'action, le drama, paradoxalement, stratégie de variations (dans l'énonciation, passages du récit au discours, rythme, ponctuation affective...) pour garder l'attention du spectateur), le charme des mots, le sublime, les thèmes (triangle amoureux, passion, pouvoir...)...)

Ceci-dit, pour 2006 où les sujets d'admissibilité portaient sur la géo, on trouve ce commentaire dans le rapport de jury :

"Les candidats ont été un peu plus nombreux à choisir le premier sujet (celui sur Paris & magalopole). Si les bonnes et très bonnes copies se rencontrent dans les deux sujets, la proportion de très mauvaises notes est également plus élevée sur le premier sujet. Aux candidats qui penseraient qu’il n’est pas nécessaire de travailler pour rédiger une composition sur la France, le jury conseille de méditer cette observation avant de se présenter à une épreuve écrite qui exige des connaissances précises et à jour."

poupée a écrit:

Pour le français, le texte n'était pas si simple que ça. Il n'était pas évident de faire un plan en trois parties avec trois sous parties. Autour de moi, les gens ont l'impression d'avoir fait de la paraphrase, de ne pas s'etre suffisamment appuyés sur le texte. Quant aux rythmes, coupes, et tout ce qui est technique, même un littéraire peut avoir du mal. Mais au caplp, je ne pense pas qu'on soit pénalisé pour ça.

Point n'est besoin de faire 3 parties, heureusement. Il est possible d'avoir de très bonnes notes en faisant 2 parties. Il est nécessaire en revanche de blinder les références textuelles et leur commentaire. En théâtre justement c'est très important d'étudier l'extrait en relevant les effets de rythme. On ne lit pas du théâtre versifié et de la poésie comme on lirait de la prose. La partie technique observera plus les effets de rythme, d'écriture, alors que dans un texte narratif il s'agira de regarder le système énonciatif, la progression du récit ou du discours, ou l'organisation de la description.

OUI, c'est sûr... Tu es prof en LP ou dans un établissement général?

Lp

Octopussy a écrit:

De plus un sujet comme celui de français cette année nécessitait de bien faire ressortir les effets rythmiques, sonorités ou autres coupes judicieusement placées. Je ne suis pas persuadée que les historiens géographes soient des pros en placement d'accents rythmiques et de coupes dans des alexandrins ...
Je ne suis pas persuadée que les sujets étaient plus simples que l'an dernier. Proust était acccessible, et les sujets d'histoire aussi pour qqn ayant bien révisé la colonisation ou ayant fait preuve de jugeotte sur l'autre sujet.

Je suis d'accord aussi, les littéraires ont eu de la chance sur ce coup-là! Vous avez ainsi de quoi vous booster pour l'oral! Foncez!

Surtout qu'un littéraire, pour peu qu'il ait bien su réviser l'Asie ou qu'il ait une bonne culture G sur la France, saura limiter la casse sur la géo. Alors qu'un historien géographe sans préparation préalable, ignorant en poétique, aura peut-être plus de mal comparativement sur le commentaire de français, pour faire ressortir les expressions mises en valeur par la rythmique ou la césure.

cleofee a écrit:

Aeris_la_Cetra a écrit:

mon plan sur le monologue:

I) Le monologue, mise en place de l'intrigue
a) Prolongement de la scène d'exposition
règle des 3 unités ect
b) Le monologue: fonction de double énonciation

II) Le personnage d'Antiochus et sa relation avec Bérénice
a) Un personnage amoureux et pathétique
b) Un personnage ambiguë et amour non partagé

III) Scène classique: fatalité et dilemne
a) Le dilemne du héros
b) La fatalité de la scène

Mon axe de lecture: comment Racine parvient à mettre en place les normes de la tragédie à travers cet extrait qui font de Bérenice une œuvre classique de la tragédie du 17eme siècle!

Pas mal du tout à mon avis!
Toutefois, je m'interroge sur ton III) a) car pour moi il n'y a pas de dilemne justement. Ce n'est pas un monologue délibératif!

SI, si, si, c'était tout à fait un monologue délibératif!!!!!!! délibération entre ne pas avouer: vers 10à 18, et avouer, vers 19 à 30, et résolution des vers 30 à 32.

Octo a écrit:

Surtout que le
littéraire de base, pour peu qu'il ait bien su réviser l'Asie ou qu'il
ait une bonne culture G sur la France, saura limiter la casse sur la
géo. Alors qu'un historien géographe s'il est ignorant en poétique,
aura déjà plus de mal comparativement sur le commentaire de français,
pour faire ressortir les expressions mises en valeur par la rythmique
ou la césure.

Mais l'histoire-géographe a bossé à fond la question sur la France puisqu'elle est également au programme du CAPES (donc ses connaissances sont à jour).

Non j'ai beau relire pour moi, c'est quelqu'un qui se rassure par des questions rhétoriques dont la réponse est évidente: il n'est pas là pour tout ça (cf.questions). Ainsi, il ne comprend pas pourquoi il est si agité.

"Dois-je croire qu’au rang où Titus la destine
Elle m’écoute mieux que dans la Palestine ?
Il l’épouse. Ai-je donc attendu ce moment
Pour me venir encor déclarer son amant ?
Quel fruit me reviendra d’un aveu téméraire ?..."
"Belle reine, et pourquoi vous offenseriez-vous ?
Viens-je vous demander que vous quittiez l’empire ?
Que vous m’aimiez ?"

Il est clair sur une chose:il n'espère plus! il ne vient que pour prévenir de son départ.

"Hélas ! je ne viens que vous dire
Qu’après m’être longtemps flatté que mon rival
Trouverait à ses vœux quelque obstacle fatal,
Aujourd’hui qu’il peut tout, que votre hymen s’avance,
Exemple infortuné d’une longue constance,
Après cinq ans d’amour et d’espoir superflus,
Je pars, fidèle encor quand je n’espère plus.

La magie des livres: personne ne lit le même! lol